Jon Cafee

Il aurait pu s'appeler Jon attend, Jon a petit pois ou Jon Duff. Il a choisi Jon Cafee pour ce grain de voix et de folie peut-être aussi. Un garçon tout frais moulu qu'on connait timide, rêveur, lunaire, qu'on aime parce qu'il est ailleurs, et que c'est là qui nous amène, bien loin d'un quotidien musical ankylosant. Roméo Montaigu des temps modernes, il a le style enfant bohème, le souffle funambule, et les textes parfois douloureux non sans rappeler les Higelins, les Miossecs, les bashungs et les M... Jon c'est comme le café justement, parfois corsé , parfois crème, ça ne plait pas à tout le monde mais ça a au moins l'effet d'être stimulant, ça peut aussi dévoiler certaines addictions aux oreilles. Ce garçon brouille les pistes, avec des paroles velours noir dont il pèse bien chaque mot, et parler des tabous pas tout bas, n'est ce pas défrayer la chronique? ça a au moins le mérite de ne pas pouvoir laisser indifférent. La chanson du chien , a fleur de peau semble être susurré par un écorché vif. Musicalement, les introductions sont propres, le style maitrisé, l'univers de miel et de graffiti aussi paradoxal que réussi. Le propre de ce garçon arabica c'est peut-être son étrangeté, avant gardiste ou vintage, in ou out, Jon ne semble pas vouloir faire avec le temps qui passe mais plutôt recréer le temps de la musique avec ses propres cordes, -talentueuses pour les vocales-. Ce déglingo poétique a peut-être encore du chemin a faire sur la nouvelle scène française, l'avenir le dira, on lui souhaite que sa voix de miroir brisé le porte loin,haut et clair.

Il aurait pu s'appeler Jon attend, Jon a petit pois ou Jon Duff. Il a choisi Jon Cafee pour ce grain de voix et de folie peut-être aussi. Un garçon tout frais moulu qu'on connait timide, rêveur, lunaire, qu'on aime parce qu'il est ailleurs, et que c'est là qui nous amène, bien loin d'un quotidien musical ankylosant. Roméo Montaigu des temps modernes, il a le style enfant bohème, le souffle funambule, et les textes parfois douloureux non sans rappeler les Higelins, les Miossecs, les bashungs et les M...
Jon c'est comme le café justement, parfois corsé , parfois crème, ça ne plait pas à tout le monde mais ça a au moins l'effet d'être stimulant, ça peut aussi dévoiler certaines addictions aux oreilles.
Ce garçon brouille les pistes, avec des paroles velours noir dont il pèse bien chaque mot, et parler des tabous pas tout bas, n'est ce pas défrayer la chronique? ça a au moins le mérite de ne pas pouvoir laisser indifférent. La chanson du chien , a fleur de peau semble être susurré par un écorché vif. Musicalement, les introductions sont propres, le style maitrisé, l'univers de miel et de graffiti aussi paradoxal que réussi. Le propre de ce garçon arabica c'est peut-être son étrangeté, avant gardiste ou vintage, in ou out, Jon ne semble pas vouloir faire avec le temps qui passe mais plutôt recréer le temps de la musique avec ses propres cordes, -talentueuses pour les vocales-.

Ce déglingo poétique a peut-être encore du chemin a faire sur la nouvelle scène française, l'avenir le dira, on lui souhaite que sa voix de miroir brisé le porte loin,haut et clair.