Quoi de neuf en ce moment sur Ipsos (semaine du 30 mai au 5 juin 2005) ?

Enquêtes et analyses : tout pour comprendre le vote des Français sur le référendum. L'opinion face au nouveau gouvernement.

Retrouvez les résultats et analyses des dernières enquêtes à la rubrique « Quoi de neuf » de Canal Ipsos

Politique et élections


> Face au pouvoir, l'opinion en ébullition - L'enquête Ipsos-Le Monde réalisée suite à la nomination de Dominique de Villepin à la tête du gouvernement révèle surtout une défiance de l'opinion face au pouvoir politique. 80% de ceux qui ont vu ou entendu parler de l'intervention de Jacques Chirac lundi soir n'ont pas été convaincu. La nomination du Premier ministre est majoritairement désapprouvée, et l'échec dans sa capacité à redonner confiance aux Français est anticipé par 57% sondés, et 49% des proches de l'UMP. Quant à la gauche, la majorité des Français, des électeurs du non, des sympathisants socialistes, et même des sympathisants socialistes qui ont voté non ne souhaitent pas que Laurent Fabius remplace François Hollande comme premier secrétaire du PS. http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1611.asp

> Référendum : vote et motivations selon la proximité syndicale - Aujourd'hui, deux salariés sur trois se déclarent proches d'une organisation syndicale. Le sondage Ipsos-Le Figaro réalisé le 29 mai à la sortie des urnes nous donne un aperçu de la répartition de leur vote et de leurs motivations. Le mécontentement par rapport à la situation économique et sociale de la France et l'idée d'une constitution jugée trop libérale sur le plan économique ont incité les électeurs proches de la CGT, de Force Ouvrière ou de Sud à se prononcer majoritairement pour le non. A l'inverse, les proches de la CFDT, de la CFTC ou de la CFE-CGC ont plutôt voté oui, principalement dans l'espoir que cette constitution renforce le poids de l'Europe par rapport aux Etats-Unis et à la Chine. http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1610.asp

> Référendum : comprendre le vote des Français - Le triomphe du non avec 3 millions de voix d'avance, dans le référendum le plus mobilisateur depuis 1969, n'est pas simplement celui d'une France tentée par les extrémismes de tous bords Le sondage Ipsos-Le Figaro réalisé le jour du scrutin présente un non qui traverse toutes les catégories de la population, et plus particulièrement les classes populaires et moyennes, ou les salariés, du public comme du privé. Au sein du non, le vote des proches de la gauche parlementaire pèse 49%, contre 19,5% pour les sympathisants de l'extrême-droite, et 6% pour les proches de l'extrême gauche. http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1608.asp

> L'ascension par capillarité du non - Dans l'histoire de la sociologie électorale, le référendum sur le traité de Maastricht est entré dans l'histoire comme la consultation ayant révélé un clivage entre deux France : l'une populaire, peu diplômée, à bas revenus, fortement opposée au traité, et l'autre plus aisée, plus diplômée, plus « intégrée », et massivement mobilisée pour le oui. http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1606.asp

Société et tendances


> « L'autre » amour : sa mère - Ils sont jeunes, à un âge où leurs relations avec leurs parents sont fréquemment de plus en plus tendues. Comme l'explique Marcel Ruffo, c'est le moment où « ils déboulonnent les images idéalisées. Ils ont besoin de démolir pour reconstruire ». Ce passage de la vie affective des ados est aujourd'hui de moins en moins bien supporté par les parents, et notamment par les mères qui se disent très souvent inquiètes, se montrent de plus en plus souvent désemparées. Face aux réactions de leur rejeton, elles finissent presque toujours par se poser la question : « Pourquoi ne m'aime t-il plus ? » http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1607.asp

Ipsos

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